Théodore Géricault

Théodore Géricault par Alexandre Colin, 1816 [Domaine public]
Théodore Géricault par Alexandre Colin, 1816 [Domaine public]

 

Théodore Géricault, né le 26 septembre 1791 à Rouen et mort le 26 janvier 1824 à Paris, est un peintre, sculpteur, dessinateur et lithographe français.

 

Incarnation de l’artiste romantique, sa vie courte et tourmentée a donné naissance à de nombreux mythes. Son œuvre la plus célèbre est Le Radeau de La Méduse (1818-1819).

 

 

 

Théodore Géricault naît dans une famille aisée de Rouen, originaire de la Manche, à Saint-Cyr-du-Bailleul où un lieu-dit du même nom, l’« Hôtel Géricault » existe toujours. Il y reviendra régulièrement pendant de nombreuses années, notamment chez ses cousins à Saint-Georges-de-Rouelley. C’est là qu’il découvre le milieu équestre, future source d’inspiration et qu’il y peint sa première œuvre connue : son autoportrait (1808)

 

 

 

Théodore Géricault appelé l'homme cheval car c'était un grand passionné de cheval.

 

 

 

Ces dernières années : décembre 1821, le peintre revient à Paris, après être tombé malade en Angleterre. il ne se débarrasse pas de son état. Son ami médecin-chef de la Salpêtrière et pionnier en études psychiatriques, Étienne-Jean Georget, lui propose de peindre les portraits de dix malades mentaux. De cette série il reste six toiles dont le monomane du Vol ou le Vendéen, portrait d'un saisissant réalisme d'un homme traumatisé par la Guerre civile de Vendée.

 

Outre ses peintures à l’huile, Géricault réalise également des lithographies, des sculptures, rares mais remarquables, et des centaines de dessins.

 

En 1822, Géricault a une relation suivie avec une certaine « Madame Trouillard », à qui il confie être malade. Bien qu'épuisé, Géricault continue de vivre « comme s'il était dans la plénitude de ses forces alors que les ravages d'une maladie dont le ferment était depuis plusieurs années dans son sang réapparut ».

 

Il tombe plusieurs fois de cheval, et se brise le dos en août 1823 en tombant rue des Martyrs, à Paris. Il est alité, paralysé. Les médecins diagnostiquaient une phtisie de la colonne vertébrale.

 

Il meurt le 26 janvier 1824, après une longue agonie due officiellement à cette chute de cheval21 ou plus probablement à une maladie vénérienne, ce qui fit dire au philosophe et critique d'art Élie Faure que « Géricault est mort d'avoir trop fait l'amour ».

 

 

 

Les trois oeuvres

 

 Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant

 

 

Artiste

Théodore Géricault

Date

1812

Type

Huile sur toile

Dimensions (H × L)

349 × 266 cm

Localisation

Musée du Louvre, Paris

Propriétaire

Théodore Géricault, Louis-Philippe Ier et État français

 

 

 

Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant est un portrait équestre peint par Théodore Géricault en 1812, le tableau fait remarquer le peintre lors de son exposition au Salon de peinture de 1812.

 

Le tableau représente un officier du régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale sur un cheval cabré, motif similaire au portrait de Bonaparte au Grand-Saint-Bernard. Le tableau a été fait en cinq semaines. L'œuvre est exposée au musée du Louvre à Paris.

 

Description

 

Ce tableau est original puisque Géricault peint un officier inconnu dans des dimensions d'un portrait équestre d'apparat, ce qui était vu alors comme une provocation[réf. nécessaire]. Le cheval est représenté en grande taille sur une ligne oblique et de biais, en perspective. Les torsions du cavalier et du cheval donnent un effet de mouvement au tableau en opposition à la « calme grandeur » du néoclassicisme, vu par Winckelmann. Le tableau se distingue du néoclassicisme, c'est une des premières manifestations du romantisme dans la peinture française.

 


 

Le radeau de la méduse

 

Artiste

Théodore Géricault (1791 - 1824)

Date

1818-1819

Technique

peinture à l'huile, toile sur bois

Dimensions (H × L)

491 × 716 cm

Mouvement

Romantisme

Localisation

Musée du Louvre, Paris (France)

Propriétaire

Théodore Géricault et État français

 

 

Le Radeau de La Méduse est une peinture à l'huile sur toile, réalisée entre 1818 et 1819 par le peintre et lithographe romantique français Théodore Géricault(1791-1824). Son titre initial, donné par Géricault lors de sa première présentation, est Scène d'un naufrage. Ce tableau, de très grande dimension (491 cm de hauteur et 716 cm de largeur), représente un épisode tragique de l'histoire de la marine française : le naufrage de la frégate Méduse, qui s'échoue sur un banc de sable au large des côtes de l'actuelle Mauritanie, le 2 juillet 1816. Au moins 147 personnes se maintiennent à la surface de l'eau sur un radeau de fortune et seuls quinze embarquent le 17 juillet à bord de L’Argus, un bateau venu les secourir. Cinq personnes meurent peu après leur arrivée à Saint-Louis du Sénégal, après avoir enduré la faim, la déshydratation, la folie et même le cannibalisme. L’événement devient un scandale d'ampleur internationale, en partie car un capitaine français servant la monarchie restaurée depuis peu est jugé responsable du désastre, en raison de son incompétence.

 

Le Radeau de La Méduse présente une certaine continuité avec les courants picturaux antérieurs au romantisme, notamment dans le choix du sujet et le caractère dramatique de la représentation, mais rompt de manière nette avec l'ordre et la quiétude de la peinture néoclassique. En choisissant de représenter cet épisode tragique pour sa première œuvre d'importance, Géricault a conscience que le caractère récent du naufrage suscitera l'intérêt du public et lui permettra de lancer sa jeune carrière. Cependant, l'artiste s'est également pris de fascination pour cet événement, et réalise ainsi d'abondantes recherches préparatoires et plusieurs esquisses avant d'entamer la création du tableau. Il rencontre en effet deux des survivants de la catastrophe, construit un modèle réduit très détaillé de la structure du radeau, et se rend même dans des morgues et des hôpitaux afin de voir de ses propres yeux la couleur et la texture de la peau des mourants.

 

Ainsi que Géricault le pressent, le tableau provoque la controverse lors de sa première présentation à Paris, au salon de 1819 : certains s'en font les ardents défenseurs, tandis que d'autres le fustigent immédiatement. Peu après, l’œuvre est exposée à Londres, ce qui achève d'établir la réputation du jeune peintre en Europe. Aujourd'hui, elle compte parmi les œuvres les plus admirées du romantisme français, et son influence est perceptible dans les créations de peintres tels que Joseph William Turner, Eugène Delacroix, Gustave Courbet ou encore Édouard Manet. Le tableau, qui souffre d'un assombrissement irréversible dû à unapprêt au bitume de Judée ou à une huile rendue trop siccative par un ajout abondant d'oxyde de plomb et de cire, est conservé au musée du Louvre, qui l'achète à un ami de l'artiste peu après sa mort en 1824.

 

Le sujet du tableau : le naufrage de la Méduse

 


 

Plan du Radeau de La Méduse au moment de son abandon

 

Plan du Radeau de La Méduse au moment de son abandon2.

 

 

 


 

Cheval cabré dit Tamerlan

 

 

 

Artiste  Théodore Géricault (1791 - 1824)

 

Style  Romantisme

 

Oeuvre   Etalon napoléonien, Tamerlan

 

Format   37 x 45 cm

 

Technique   huile sur toile

 

Exposition   Rouen, Musée des Beaux-Arts

 

 

 

Les couleurs du tableau sont un fond sombre homogène, le cheval lui est blanc.

 

Théodore fait ressortir le cheval.

 

On voit un cheval blanc sur fond sombre.

 

Le tableau me fait penser que Théodore voulait faire le portrait d'un cheval, il l'a donc apprêté pour l'occasion, en lui faisant une tresse dans sa magnifique crinière et en le pansant parfaitement pour qu'il soit tout blanc.

 

Théodore lui a aussi mis un beau tapis et une belle selle avec un beau filet comme ceux des rois qui sont très luxueux.

 

Ce cheval appartient donc a une personne riche, à haut niveau de vie

 

 

 

Ce cheval dit de Tamerlan est l'étalon de napoléon.

 

 


 

Conclusion

 

Théodore Géricault est un grand passionné de cheval on le voit notamment dans ses tableaux et aussi dû à sa détermination à cheval car il tombe plusieurs fois de cheval et il remonte à chaque fois jusqu'au jour ou il se brise le dos en août 1823 en tombant rue des Martyrs, à Paris. Il est alité, paralysé. Les médecins diagnostiquaient une phtisie de la colonne vertébrale. On voit qu'il aimait vraiment sa et il s'est toujours battu pour remonter à cheval alors qu'il à été paralyser et le fait qu'il meurt le 26 janvier 1824, après une longue agonie due officiellement à cette chute de cheval ou plus probablement à une maladie vénérienne montre que c'était un homme avec beaucoup de courage et de volonté.

 

 

Tiffany


 

Bibliographie

 


 

  • Denise Aimé-Azam, La Passion de Géricault, Paris, 1970.

  • Aldaheff, Albert, The Raft of the « Medusa », Munich, Berlin, Londres, New York, Prestel, 2002.

  • Gilles Buisson, Géricault, de Mortain à Paris ; le conventionnel Bonnesœur-Bourginière, oncle de Géricault, préface de Denise Aimé-Azam, 18 p., OCEP, Coutances, 1986 ISBN 2-7134-0010-4(BR) : 30 F

  • Gilles Buisson, Le duc de Trévise, passionné de Géricault à Mortain en 1924, Revue de l’Avranchin et du pays de Granvillen, tome LXVIII, no 348, septembre 1991, no 463-495, et no 449, décembre 1991, p. 541-576

  • Gilles Buisson, Troubles psychopathologiques dans la famille mortainaise de Géricault, La Méduse, feuille d’information de l’Association des amis de Géricault, no 12, décembre 2003

  • Bruno Chenique, « Géricault, une vie et Lettres et documents », I:261-308 in Géricault, catalogue d’exposition édité par Régis Michel, 2 vol. Paris, 1991-1992.

  • Jean Clay, Le romantisme. Hachette Réalités, 1980.

  • Charles Clément, Géricault, étude critique et biographique. Paris, Géricault, catalogue d’exposition. Los Angeles County Museum of Art, 1971.

  • George Oprescu, Géricault, monographie, 1927, édition française : Paris, La Renaissance du Livre, collection À travers l'Art français, 1927, 217 p.

  • Léon Rosenthal, Du Romantisme au Réalisme. Paris, réédition Macula, 1987.

  • Michel Schneider, Un rêve de pierre: Le Radeau de la Méduse. Géricault. Paris, Gallimard, NRF, 1991.

  • Jean Sagne, Géricault, Biographie, Fayard.

  • Géricault, Catalogue rétrospective du Grand Palais, 1991-1992, éd. Musée Nationaux.

    Roman

  • Louis Aragon, La Semaine Sainte, Gallimard, coll. « blanche », 1958, 835 p.