Jean-François MILLET

 

 

Biographie

 

Jean François Millet est né le 4 Octobre 1814 à Gruchy, Gréville-Hague. Aîné d'une famille nombreuse de paysans, étant petit il était berger et plus tard il est devenu laboureur. Il a été élevé dans un environnement très éclairé.  Surtout grâce à son oncle curé, il a lu très tôt la Bible et a appris à lire. Sa tendance religieuse est donc chrétienne.

 

 

En 1935: Convaincu de son aptitude au dessin, sont père l'inscrit à Cherbourg dans l'atelier de Du Mouchel, Ala fin novembre, son père meurt et Millet retourne à la ferme tenir sont rôle de frère aîné.

 En 1836: Pressé par sa mère et surtout par sa grand-mère, il retourne à Cherbourg , dans l'atelier de Langlois, cette fois

En 1837: Grâce à une bourse de la municipalité de Cherbourg, il s'inscrit à l’École des Beaux-Arts de Paris, dans l'atelier par deux fois ( en 1838 et en 1839) au concours du Prix de Rome.

En 1840: La Ville de Cherbourg n'ayant pas renouvelé sa bourse, il rentre à Cherbourg où il vit de ses talents de portraitiste.

 

En 1841: Il épouse Pauline-Virginie Ono, fille de tailleur, avec laquelle il repart à Paris tenter sa chance. Il vit d’œuvres de circonstances, c'est ce qu'il appelle sa "manière fleurie", à tendance plus ou moins licencieuse, dans le style de Watteau et de Boucher.

En 1844: A la mort de Pauline-Virginie, en avril, il rentre à Cherbourg.

 

En 1845: Avec sa nouvelle compagne, Catherine Lemaire qui est une toute jeune fille de dix-sept ans, il part d'abord au Havre, puis à Paris où il se mêle au milieu artistique et se lie d'amitié avec Troyon, Diaz de la Pena, Honoré Daumier, etc...

En 1846: naissance de Marie, sa première fille (huit autres suivront)

 

En 1847: Fait la connaissance d'un fonctionnaire qui fréquente la bohême parisienne, Alfred Sensier, fils de notaire, qui deviendra son mentor, son courtier, le propriétaire de sa maison à Barbizon et son biographe. Il est reçu au Salon avec "Œdipe détaché de l'arbre" qui est remarqué par la critique,Théophile Gauthier et Thoré, notamment. Il commence à souffrir de maux qui deviendront chroniques: des migraines ophtalmiques atroces et des rhumatismes très invalidants dont on peut penser que le stress dut à sa vie matérielle difficile en a constitué une donnée aggravante.

En 1848: Il expose au Salon et Ledru-Rollin, ministre l'intérieur, que lui a présenté Sensier, lui achète "le Vanneur" et lui fait obtenir une commande de l'Etat (pour 1 800 francs).

En 1849: En compagnie de Charles Jacque, fuyant les turbulences politiques, la vie chère et le choléra, fin juin, il part pour Barbizon et trouve rapidement une maison qui sera demeure jusqu’à sa mort. Un jeune peintre américain qui l'admirait -William Perkins Babcok- le suit et vient s'installer à Barbizon,suivi de prés par son ami William Morris Hunt.

En 1851: "Le Semeur" est exposé au Salon, il se lie d'amitié avec Théodore Rousseau. Mort de sa grand-mère.

En 1852: Son jeune frère vient s'installer chez lui. Son propriétaire, moyennant une augmentation de loyer met à sa disposition une grange voisine qui sera aménagée en atelier.

 

En 1853: Mort de sa mère. Il épouse civilement Catherine Lemaire.

En 1854: Obtient une médaille de deuxième classe au Salon. Se brouille avec Charles Jacque.

En 1855: "Un paysan greffant un arbre" figure à l'Exposition universelle.

En 1857: Il présente "Les Glaneuses" au Salon et travaille à une oeuvre de commande: l'Angélus.

En 1859: Il termine l'Angélus qui sera vendu 1000 francs en décembre.

En 1860: Libéré de ses dettes, il entreprend une suite de sujets rustiques et personnels. Il associe ses techniques d'atelier, son goût pour les scènes mythologiques et les images fortes de son enfance.

 

En 1863: Millet autorise la reproduction et la diffusion de "l'Homme à la houe" sous forme de cartes postales. Après plusieurs succès au Salon, il reçois commande d'une série: "les Quatre saisons". Une relative aisance lui permet de se porter acquérir d'objets de collection, de sculptures médiévales, de dessins de Delacroix, de gravures de Rembrandt, d'estampes japonaises et de daguerréotypes.

En 1865: Emile Gavet lui commande des pastels. Millet produit cette année-là quatre-vingt-dix pastels et dessins.

En 1866: Voyage à Vichy. Il revient par Clermont et le Mont Dore. il s'entiche des paysages.

En 1867: Succès à l'Exposition universelle. Mort de Théodore Rousseau. Nouveau voyage en Auvergne.

En 1868: Le 14 août, il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur.

En 1869: Voyage en Alsace et en Suisse. il produit -entre autres- "La Leçons de tricot". Le musée de Marseille acquiert "la Bouillie".

En 1870: Pour fuir les Prussiens, il retourne à Cherbourg avec sa famille et y restera seize mois. Pendant la Commune, il se désolidarise de Courbet.

En 1871: Il rentre à Barbizon en novembre. "La Becquée" entre au musée de Lille.

En 1872: Poussée par les marchands, la cote de l'artiste monte. "L'Angélus" a été revendu 38 000 francs-or. Les artistes-peintres, sculpteurs et graveurs- représentent trente pour cent de la population de Barbizon.

En 1873: Premiers signes d'une grande fatigue physique. les migraines- sans doute favorisées par l'emploi d'essence de térébenthine- et les sciatiques ne lui laissent aucun répit.

En 1875: Il se marie religieusement le 3 janvier et meurt le 20. il est enterré le 23 aux côtés de Théodore Rousseau, dans le cimetière de Chailly-en-Bière. il avait 61 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

Œuvre numéro 1 : L'Angélus

 

 

  Au premier plan du tableau, deux paysans, un homme et une femme sont représentés dans un champ au moment de la prière de l'Angélus. Ils ont interrompu le travail, la fourche est plantée dans la terre, le panier posé sur le sol. Ils se recueillent la tête incliné l'homme découvert ( sans chapeaux), la femme les mains jointes. A l'horizon le clochet de l'église se découpe sur le ciel coloré de jaunes et de roses. C'est le soir la journée s'achève les sacs dans la brouette sont remplis de pomme de terre, il y a un contre jour. Aucun élément ne vient distraire leur attention seuls importent la prière et le recueillement. Millet construit sa composition sur des lignes élémentaires horizontale et verticale et sur des rapports de proportion harmonieux qui définissent un ensemble de structure simple et équilibré. La ligne horizontale partage le paysage en un tiers de ciel et deux-tiers de terre. Ce tableau lui a été commandé vers 1857. Millet a voulu donner une dimension universelle en mettant les visages dans l'ombre, il disait «en regardant cette peinture», j'aimerai que le spectateur entende sonner les cloches, Millet cherche associé le spectateur à la représentation.

 

 

 

 

Œuvre numéro 2 :  Des Glaneuses

 

Trois paysans pauvres glanent les épis de blé resté au sol après la moisson. A l'arrière plan, la moisson s'achève sous la surveillance des propriétaires des terres dont on aperçois leurs silhouettes à cheval. Cette scène de genre paysanne est donc également un paysage réaliste de son tableau. On vois également 3 glaneuses au centre du tableau, le traitement de la lumière atténue du couchant constitue un élément fond du tableau. Une certaine retenue apparaît dans l'utilisation des couleurs, l'ensemble baigne dans une atmosphère dorée de laquelle émergent seules les 3 couleurs primaires. Chaque glaneuse représentent l'une des phases du déroulement des mouvement a effectué pour ramasser des épis sur le sol. Elle se détachent sur un horizon lointain et brumeux ou travaille encore les moissonneurs leurs austérité s'oppose à abondance de la moisson du foin. Il est lumineux et festif paraît d'autant plus lointain que le changement d'échelle et abrupte. La lumière du soleil couchant accentue les volumes du premier plan et donne aux glaneuses un aspect sculptural.

 

 

 

 

 

 

Œuvre numéro 3 : Le paysan entre en histoire

 

 

Au salon de 1848, le premier de la République, librement ouvert à tous Millet présente deux tableaux. La captivité des juifs de Babylone, un tableau d'histoire susceptible d'attirer les commandes est un Vanneur qui constitue un véritable début dans le genre ou il allait s'illustrer, la peinture des paysans. Il montre un paysan un vanneur qui à l'aide du Van (sorte de papier en forme de coquillage très plat et muni de deux anses) fait sauter le gain pour le séparer de la paille. Le paysan travaille dans sa grange en habit de travail le sérieux de la représentation, la simplification de la silhouette qui élargie le geste de couleurs chaudes.

 

 

Conclusion :

 

J'ai beaucoup appris sur ce peintre, je ne connaissais pas ce peintre et ses tableaux mon beaucoup plus parce que j'aime bien tout ce qui concerne les temps du Moyen Age.

J'ai pris ce peintre par rapport a ces qualités pour la peinture, ses tableaux sont magnifiquement peint avec beaucoup d'imagination de couleur et de personnage. J'ai beaucoup aimé aussi les couleurs chaudes des 3 œuvres que j'ai choisie.

Ce qui ma moins plus c'est qu'il n'y pas beaucoup de peintures avec des animaux par exemple des chevaux qui tire une charrette d'épis de blé pour la culture.

 

 

 

 

 Bibliographie :

 

Mariah

1ère œuvre : L'Angélus

 

SCHLIENGER, Isabelle.-L'Angélus.-29 Janvier 2016.-http://www.panoramadelart.com/angélus-jean-françois/millet

 

TADDEI Frédéric, TADDEI Marie Isabelle.-D'art d'art.-Paris: chêne, 2008.-L'Angélus, p 154-155

 

2ème œuvre : Des Glaneuses

 

Anonyme.-Des Glaneuses.-29 Janvier 2016.-http://fr.wikipédia.org/wiki/des_glaneuses

 

3ème œuvre :Le paysan entre en histoire

 

Le paysan entre en histoire.-29 Janvier 2016./http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=292

 

Jean François Millet.-Le Grand dictionnaire de la peinture: PLM édition, 1994.-Millet, Jean François, p.502-503